J’ai découvert l’art à l’adolescence, à travers les cours d’arts plastiques,  de dessin et de peinture que je suivais après l’école.

Après mes études secondaires, j’ai poursuivi ma formation scolaire dans le domaine de la construction et puis, dans le dessin, la fabrication et le recouvrement de meubles.

Depuis l’an 2000, le dessin et la peinture prennent de plus en plus de place dans ma vie.

J’ai suivi plusieurs formations avec des artistes qui m’ont permis d’explorer différents médiums et techniques. J’ai participé à des  ateliers de portrait et de composition, avec des modèles vivants.

Mes sujets sont diversifiés et déjouent les limites traditionnelles du tableau, par la déchirure, la forme et l’encadrement déstructuré.

Ce qui m’inspire

Les forces de la nature, plus particulièrement le vent et l’eau, constituent le fil conducteur qui unit mes tableaux.  Ayant pratiqué la voile pendant plusieurs années, j’ai appris qu’il fallait composer avec elles,  faute de quoi, tous les efforts sont vains.  Et elles habitent mes toiles comme elles nous habitent tous.

L’homme étant au cœur de la nature, je m’adonne aussi au portrait. Je veux alors que mes toiles reflètent ce qui a contribué à sculpter  les traits de l’humain devant moi. Ce qui l’a animé, l’a peiné, l’a réjoui, l’a fait avancer : son univers.

Les limites abolies

Dans mes tableaux, la forme rejoint le fond. La fiction écorche le réel. Comme dans le cas de ce voilier, toutes voiles dehors, dont l’ancre accroche le coin de la toile. Ou encore le réel s’invite : derrière les paysages bucoliques, toujours apparaissent les artisans qui les ont façonnés, en domptant les éléments.

Et parce que j’avais l’impression que l’encadrement contribuait à limiter l’œuvre, en traçant une ligne franche entre la réalité et ce qui habite mes toiles, j’ai décidé de fabriquer moi-même mes cadres -ou mes «non-cadres,  puisqu’alors, il n’y en a plus-.

Je travaille par ailleurs à l’acrylique ou à l’huile, tout dépendant, le médium servant aussi le sujet.